Dans l’édition du 14 mai de l’Yonne Républicaine (p.3), le rédacteur d’une rubrique sur les produits phytosanitaires fait une relation entre le glyphosate (Roundup) et « la baisse de la fertilité ; le début de mutation des poissons, où l’on ne retrouve parfois plus que des femelles ». Cela ne me parait pas avéré.
Effectivement, ce phénomène s’observe dans les rivières, en particulier à la sortie des rejets d’usines d’épuration des eaux usées des villes, là où celles-ci rejettent dans le milieu naturel, avec des eaux pourtant traitées, les matières actives issues des pilules contraceptives (œstrogènes)…
Serait-ce tabou de le dire ?
Vous précisez que l’U.E. devrait bientôt imposer un pictogramme « produit cancérigène » sur les emballages de produits phytosanitaires, ne serait-il pas judicieux de l’imposer également aux boîtes de pilules contraceptives puisqu’il semble qu’une corrélation puisse également être établie ?
A quand une promotion par nos écologistes de méthodes naturelles de contraception, non cancérigènes ?
(Réponse envoyée à un courrier des lecteurs de l'Yonne Républicaine, et jamais publiée...)