Etonnante leçon de courage et d’indépendance que nous donne la justice américaine… Même brutale, son expression demeure populaire, ce qui n’est plus le cas en Europe.
En France, cette affaire ne serait jamais sortie des couloirs de l’hôtel ni des tribunaux et quand bien même !
Le cocktail habituel de la présomption d’innocence, des lenteurs procédurales et des immunités diverses qui cuirassent les "représentants du peuple", assurait à son auteur une sortie honorable puis un enterrement discret de l’affaire… Vice de procédure à l’appui !
A noter l’écœurante indignation des personnalités de gauche en particulier, reniant, sans vergogne, les droits de la femme qui semblaient jusqu’alors faire partie de leur credo et le respect dû à la victime ! Cet instinct grégaire, cette espèce de réflexe d’auto-protection de la classe politico-médiatique illustre dramatiquement cette coupure entre la caste politique et le peuple.
« Le poisson pourrit par la tête » affirme le proverbe. L’atmosphère est depuis longtemps empuantie dans notre société et DSK promenait depuis longtemps lui un relent nauséabond.
Il faudra bien, un jour, ouvrir les fenêtres de la maison France et aérer la République.