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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 19:02

 

Dans l'édition du 3 février de l'Yonne Républicaine,le « Propos du jour » est consacré au meurtre de Laetitia. Indignation de circonstance…

Une énième fois, les mêmes maux produisent les mêmes effets.

Quelques exemples pourtant très simples à comprendre…

 

Lorsque une peine est prononcée par un jury populaire, donc par le peuple, sa décision souveraine est scandaleusement abrogée par toute une clique de fonctionnaires dévoués à la réinsertion du condamné, toute une batterie de textes exclusivement en faveur du criminel.

Le mot « perpétuité », littéralement « pour toujours », n'existe plus dans les faits. En moyenne, un condamné à perpétuité ne demeure que 17 ans emprisonné… Ensuite ? Débrouille-toi !

Quand on songe que ce châtiment constituait le substitut de la peine de mort lors de son abrogation en 1981, le mot d’escroquerie intellectuelle n'est pas trop fort.

Cette réalité devient tout simplement un scandale pour ceux dont les enfants ou les proches ont été assassinés après récidive…

Autre anomalie spécifiquement française, la "confusion des peines". Dans notre code pénal, la peine la plus lourde absorbe toutes les autres, les condamnations successives se confondent... Un défi à l'arithmétique la plus élémentaire !

Les familles des victimes suppliciées, lorsqu’elles sont confrontées au drame, découvrent brutalement la vacuité totale de notre système pénal.

Le débat pour le rétablissement et l'application de la peine de mort mériterait d'être remis sur la place publique, démocratiquement cette fois…

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