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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 21:45

Une dépêche de l'AFP  du 3 septembre nous apprend qu’un « professeur de sciences physiques dans un lycée privé de la banlieue nantaise a changé de sexe au cours de l'été, selon une information publiée par le quotidien Presse-Océan vendredi et confirmée par la direction diocésaine. "Vincent" en juin dernier, lors de la sortie des classes, était devenu "Martine" jeudi, pour accueillir les élèves le jour de la rentrée. »

 

Le directeur, M. FOUCAUD, s’est cru obligé de déclarer à Presse-Océan: «ce changement d'identité est un cheminement personnel qui s'impose à nous, et nous n'avons pas à nous positionner là-dessus ». Pour ce directeur, ce qui compte « c'est le travail au quotidien et le professionnalisme de ce professeur ».

Si j’ai bien compris, les pratiques même perverses d’un individu priment sur le projet pédagogique de l’établissement et sa spécificité catholique ? Ce genre de compromission vis à vis d'un homosexuel désormais transsexuel, poisson-pilote de tout un lobby, est inadmissible dans l’enseignement catholique...

 

Pour l’association des parents d’élèves du lycée Saint-Dominique, par la voix d’une représentante de l'APPEL, il s'agit «d'un choix personnel parfaitement légitime et nous avons cherché à l'accompagner afin que cette rentrée se passe de la meilleure des manières ».

En conclusion, le choix personnel d’un individu, si sympathique, si respectable et si bon professionnel qu’il soit, s’impose comme référence à tous les élèves, tous les salariés de cet établissement, en dépit de sa nature déviante par rapport au socle catholique de cet établissement...  L’Eglise catholique de France se laisse spolier de son école, premier et dernier lieu d’évangélisation, par des personnels sans scrupule, chargés de liquider les dernières références chrétiennes de nos ex-écoles libres.

 

Enfin, pour M. Chaillot, directeur diocésain de l'enseignement catholique , la direction diocésaine "« a fait le choix de l'information et du dialogue en restant à la disposition des parents et en accompagnant toute demande d'élève ».

Encore une belle illustration de "la politique du chien crevé au fil de l’eau", celle qui permet de flotter au gré de tous les courants …

 

Bonne nouvelle néanmoins, une psychologue de la direction diocésaine est intervenue sur place, le jour de la rentrée, parait-il... Incroyable aveu !!! Sans doute pour mesurer les dégâts causés par cette pitoyable permissivité dans une enceinte catholique ? Ou pour voir le degré d’acceptation  et les futures marges de progression ?

 

L’enseignement catholique meurt spirituellement d’être sous contrat, donc sous la tutelle d’un état laïc et décadent. Il laisse sa place à un enseignement privé s’abandonnant lentement au fil des idéologies du moment, souvent même en les précédant. 

 

Prochain stade de cette évolution : pourquoi ne pas initier une approche tolérante des cas de pédophilie puisque, comme le dit ce directeur irresponsable,  ce qui compte « c'est le travail au quotidien et le professionnalisme ».

 

Franchement écœurant.

 

Jean-Luc BOULARD

 

« A force de tout voir, on en vient à tout supporter, à force de tout supporter, on en vient à tout approuver »

 Saint Augustin

 

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commentaires

S
<br /> <br /> catholiques et musulmans intégristes sont responsable de la transphobie et certains psychiatres se réffère à l'Eglise Catholique pour les rejetter et vu que mon père applique toujours la loi de<br /> l'exclusion donc c'est une plainte au possible à la CEDH que sarkozy se rapproche du Fn par le biais de la Religion, donc les cathos sont responsable d'une fermeture d'un forum pour adolescentes<br /> que je suis le chef.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> sachez que votre école paieront plus de 100 000 000 d'Euros de dommages et intérêts et qui c'est que je me retrouve première transsexuelle à être multi millionnaire<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Certaines pratiques ou comportements sont davantage que "non condamnées" par la Bible....Mais cela correspond à une certaine époque et se retrouvent - bien heureusement - obsolètes de nos jours.<br /> <br /> <br /> Cela dit je ne pense pas que la Bible dise quoi que ce soit concernant les personnes transidentitaires... Et pour rebondir sur l'homosexualité (qui je le rappelle n'a strictement aucun rapport de<br /> près ou de loin avec la transidentité, si ce n'est le fait que toutes deux font l'objet de discrimination) :  étant donné que, toute pratique sexuelle mise hors du débat, il s'agit d'amour<br /> et de sentiments et que l'Homme est capable d'aimer son prochain et non d'être uniquement mue par un "besoin" de fornication à visée reproductive, ne s'agit-il pas là d'un précepte tout à fait<br /> valable vis à vis de l'enseignement de la Bible ? Tout n'est question que d'interprêtation, et je vous conseille de voir le film "Prayers for Bobby" qui narre l'histoire d'une mère catholique qui<br /> subit le suicide de son fils après l'avoir renié pour la simple raison qu'il était gay. L'histoire suit le cheminement de cette mère dans sa vision de l'homosexualité selon ses croyances....<br /> L'intervention d'un prêtre d'une église LGBT est particulièrement intéressante et démontre cette question d'interprêtation.Je serais vraiment intéressé de pouvoir poursuivre le débat avec vous<br /> après la vision de ce film.<br /> <br /> <br /> Pour revenir au sujet principal, j'aimerais quand même préciser une chose : A ma connaissance il n'est pas exigé aux enseignants d'un établissement catholique d'être eux-mêmes catholiques, ou<br /> baptisés. Plusieurs personnes m'ont affirmé connaitre des professeurs gays travaillants dans des établissements catholiques. Et personne n'a jamais fait de scandales. De même, je suis persuadé<br /> que nombre de personnes trans sont enseignants dans des établissements privés. Après tout, de nombreux trans sont chrétiens, il ne faut pas l'oublier. <br /> <br /> <br /> Martine est connue pour être une bonne enseignante, et apparemment à en lire les quelques mots d'élèves dans les journaux, elle fait bien son travail, entretient de bonnes relations avec ses<br /> élèves. Tant qu'un enseignant ne prône pas de valeurs qui pourraient nuire à la sensibilité spirituelle des élèves, et ne fait pas l'apologie de pratiques dérangeantes, où est le mal ?<br /> Etre trans est un détail, mais il ne faut pas croire qu'elle va essayer de "convertir" qui que ce soit à emprunter le chemin de vie qui est le sien. La contamination non plus n'est pas à craindre<br /> ^_~ Donc à partir de là, je me demande ce qui choque tellement. A part donner l'opportunité à chacuns de tester sa "foi" et voir s'ils sont capable d'accepter et d'aimer leur prochain malgré ses<br /> différences, malgré l'incompréhension qu'ils en ont... <br /> <br /> <br /> N'est-ce pas là la valeur première d'un établissement qui se veut catholique ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Je ne vous donnerai que quelques citations prouvant que cette affaire de Vincent-Martine va beaucoup plus loin, qu’il s’agit d’une opération de<br /> destruction insidieuse, d’une idéologie en gestation…<br /> <br /> <br /> Première citation sur cette « Semaine queer de Sciences-Po Paris » de Liberté Politique.com Elizabeth Montfort<br /> <br /> <br /> « La "semaine du genre et des sexualités", était explicite. Selon la théorie du genre, "l'individu serait mieux caractérisé par son<br /> orientation sexuelle que par son identité sexuelle, fondé sur un donné biologique, donc de nature". Se considérer comme un homme ou une femme reviendrait, selon la théorie du gender, à refuser de<br /> se construire soi-même, selon sa propre volonté souveraine, et rester aliéné par son identité masculine ou féminine. "L'individu postmoderne ne se reconnaît plus dans la société<br /> 'hétérosexiste' : la différence des sexes est une dictature puisqu'elle est imposée par la nature. Pour être libre, l'individu doit pouvoir se choisir. Son droit le plus fondamental est 'le<br /> droit d'être moi', de se choisir en permanence alors que la nature impose d'être un homme ou une femme".<br /> <br /> <br /> Prétendant que l'être humain est "neutre" à sa naissance et qu'un rôle masculin ou féminin lui est imposé par le milieu culturel où il vit, les<br /> théoriciens du genre déconstruisent l'universalité de la différence sexuelle entre l'homme et la femme sur lequel repose la société. Il s'agit par là d'affirmer que "chacun s'invente son genre<br /> qui peut évoluer au cours de la vie. ... Ce que je choisis est permis, puisque je l'ai<br /> choisi".<br /> <br /> <br /> Outre la déconstruction de l'identité sexuelle, le genre déconstruit la famille où la femme "est maintenue en esclavage", ce qui "conditionne<br /> les enfants à accepter le mariage et la féminité comme naturels". La famille doit être désormais "choisie" et polymorphe : monoparentale, homoparentale, recomposée.<br /> <br /> <br /> La maternité aussi doit être déconstruite pour être "choisie" : "l'enfant ne se reçoit pas, il se désire, il se programme". Les femmes<br /> doivent s'en remettre à la technique pour sortir des contraintes corporelles : les mères porteuses, l'utérus artificiel apparaissent comme des moyens de libération. "C'est le fantasme de la<br /> désincarnation, se détacher de sa part naturelle". »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Deuxième citation du Dr Jean-Pierre DICKES, Président de l’ACIMPS Publié dans : Pro-Vie / Eglise<br /> <br /> <br /> « L’idéologie du GENDER considère l’orientation sexuelle vers la féminité et la masculinité comme issue d’une culture judéo-chrétienne<br /> contraire à l’égalité. Il faut que tous les citoyens soient libres de s’orienter dans le sens désiré, et de choisir leur propre identité sexuelle. Ce qui va à l’encontre des plus élémentaires<br /> notions, à la fois génétiques, anatomiques, physiologiques, psychologiques, mentales et sociales. La promotion de l’homosexualité procède de l’idéologie du GENDER. »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Une troisième, de Brigitte Bédard<br /> <br /> <br /> « On parle de tabou, mais le problème est ailleurs. Ce qui cause le malaise ce n’est pas le transsexuel, c’est la remise en cause de toute<br /> la conception de la vie selon l’institution catholique. D’un côté, on a l’idéologie du “gender” qui s’enracine dans celle du marxisme, et de l’autre, rien de moins que la cosmologie<br /> judéo-chrétienne révélée par Dieu! »<br /> <br /> <br /> Comprenez que nous devrions n’accepter aucune compromission, surtout dans nos écoles catholiques...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Je vois que vous ne répondez pas au reste ^^"<br /> <br /> <br /> Comme vous le dites, "au moins".... Donc votre liste n'étant pas exhaustive, votre affirmation se révèle caduque.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Un peu faible comme échappatoire…<br /> <br /> <br /> Pour le reste, tout ce qui n’est pas condamné nommément dans la Bible n’est pas ipso facto autorisé, bien<br /> sûr !!   Je ne suis pas un exégète, je me fie au catéchisme de l’Eglise catholique, sans prétendre<br /> donner à mon propos cette dimension théologique ou éthique à laquelle vous prétendez. Ce catéchisme devrait être le socle des règlements intérieurs des établissements catholiques, tout simplement<br /> et intégralement.<br /> <br /> <br /> Vous allez alors me trouver simpliste et intégriste...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> <br /> Pour que les "enseignants correspondent à la spécificité de l'établissement catholique" que faudrait-il ? La transidentité est-elle condamné dans la Bible ? Même l'homosexualité n'est pas<br /> condamnée, tout n'est question que d'interprétation, or les interprétations visant à stigmatiser certains individus peuvent être considérées, à mon sens, comme "signes d'intolérance".<br /> <br /> <br /> J'en profite pour réagir à votre dernière phrase : D'où me prêtez-vous la pratique d'une "tolérance à sens unique" ? Je ne suis absolument pas anti-religieux, je respecte les religions et<br /> croyances quelles qu'elles soient, tant qu'elles n'encouragent pas les discriminations ou la violence... Or ici ce que je critique ce sont les propos extrémistes de personnes dont l'ouverture<br /> d'esprit est limitée qui, sous couvert de leur Religion, tendent à discriminer "leur prochain" au lieu de l'aimer....<br /> <br /> <br /> D'autre part, que l'on continue à mêler allègrement pédophilie et homosexualité, à notre époque, est réellement effarant. Avez-vous eu la moindre étude statistique sur le sujet ? Et si on va<br /> dans ce genre de raccourci, alors pourquoi ne pas y aller jusqu'au bout et parler du nombre effrayant de prêtes/pasteurs et autres représentants de l'Eglise qui s'adonnent ou se sont adonnés à<br /> la pédophilie ?! Là aussi on pourrait dire que c'est une réalité, et une réalité qui éclate en plein jour bien qu'elle ne soit pas plaisante..................<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Non, ce que je reprochais au départ, c'est d'avoir mêlé homosexualité et transidentité dans l'article, en qualifiant Martine d'"homosexuel désormais transsexuel" (qui d'ailleurs s'accorde au<br /> féminin car nous parlons ici d'une femme, au cas où cela vous aurait échappé)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Oh et pour finir, vous semblez oublier que l'école privée n'est pas, et de loin, le "dernier endroit d'évangélisation"... Le catéchisme hors-école ça existe bel et bien. Ne vous inquiétez pas<br /> trop, la religion n'est pas encore en voie de disparition.... (et il n'existe aucun "lobby" homosexuel, transidentitaire ou je ne sais quoi.. seulement des associations qui se battent pour<br /> défendre les droits d'hommes et de femmes qui sont actuellement ignorés sinon bafoués...^_~)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  Vous dites :  "qui d'ailleurs s'accorde au féminin car nous parlons ici d'une femme, au cas où cela vous aurait échappé"<br /> <br /> <br /> Trois éléments, au moins,  caractérisent une identité : l'Etat Civil, le registre des baptêmes pour le catholique, le code génétique. Vincent dans ces trois domaines est toujours Vincent.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> La déviance ne serait-elle pas dans les propos intégristes, extrémistes, intolérants que certains profèrent en dépit du message d'amour que leur religion est sensé diffuser ?<br /> <br /> <br /> Que proposez-vous pour les personnes qui, comme Martine, refusent de vivre cachées ? Car oui, vous préféreriez surement que les gens qui vous dérangent (ou dérangent vos convictions) se cachent<br /> ou soient gentiment regroupées entre elles bien à l'écart, comme on le fait déjà pour bien des minorités qui n'ont rien demandé à part vivre tranquillement comme tout le monde.. Je me trompe ?<br /> <br /> <br /> Quel message est le plus dangereux à transmettre aux "enfants" ? Un message de tolérance et d'acceptation de son prochain ? Ou bien celui de haine et de rejet que vous partagez ?<br /> <br /> <br /> Car il vous serait peut-être nécessaire de vous interroger sur ce qu'est la transidentité, afin de vous bâtir une opinion fondée et non de vous baser sur vos préjugés actuels. Cette enseignante<br /> ne représente en rien un "danger" pour vos chères têtes blondes (ou brunes...?)...<br /> <br /> <br /> Pourquoi mettre dans le même panier des gens qui font du mal à autrui, en les violant ou les assassinant, et des gens dont le seul crime est d'exister ? Où se situe la logique dans cela...? Merci<br /> de me l'expliquer car là ça m'échappe.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Merci de me donner l’occasion de préciser mon point de vue.<br /> <br /> <br /> D’abord, évacuons tout votre vocabulaire volontairement ciblé, juste destiné à m’expédier sur le bûcher de l’intégrisme et de l’intolérance, ce<br /> même répertoire pavlovien utilisé par toute la nomenklatura du politiquement correct. Non, je ne pense pas être intégriste, extrémiste, intolérant, haineux...<br /> <br /> <br /> Ensuite, je trouve indispensable que les enseignants, qui constituent  - même à leur corps<br /> défendant - des modèles et une forme de référence, correspondent à la spécificité de l’établissement catholique dans lequel ils se sont engagés, soient cohérent avec le catéchisme qui reste<br /> le fondement de ces établissements. Qu’il ait fallu une psychologue de la direction diocésaine, le jour de la rentrée, en dit long d’ailleurs sur cette<br /> affaire…<br /> <br /> <br /> Vous me suspectez enfin de vouloir regrouper, écarter, cacher ces personnes… Où ai-je écrit cela ? Quels phantasmes vous<br /> permettent de me suspecter de la sorte ? Comprenez plutôt que ce sont les catholiques qui, actuellement, se trouvent victimes de ce que vous dénoncez ?<br /> <br /> <br /> Je vous le répète : L’Eglise catholique de France se laisse spolier de son école, premier et dernier lieu d’évangélisation,<br /> par des personnels sans scrupule, chargés de liquider les dernières références chrétiennes de nos ex-écoles libres.<br /> <br /> <br /> Vous vous étonnez ensuite de la relation faite entre pédophilie et homosexualité. Dois-je vous rappeler cette citation faite par le cardinal<br /> Bertone, avant qu’il ne soit obligé de manger son chapeau cardinalice  : « Nombre de psychologues, de psychiatres, ont démontré qu’il n’y a pas de relation entre<br /> célibat et pédophilie, mais beaucoup d’autres ont démontré, et m’ont dit récemment, qu’il y a une relation entre homosexualité et pédophilie. C’est la vérité, c’est le problème». Une vérité qui<br /> dérange, certes, dans une société qui s’abandonne à ces pratiques.<br /> <br /> <br /> Permettez-moi de vous dire que la tolérance à sens unique, comme vous semblez la pratiquer, c’est une autre forme d’intolérance, une dictature<br /> de la pensée.…<br /> <br /> <br /> <br />